"En des temps très reculés et incertains, lorsque la civilisation vivait en harmonie avec le cadre naturel qui l'entourait, et où la loi du plus fort était souveraine, quelques fermes étaient parsemées de ci de là.
La Neustrie, ancienne région du nord-ouest de la France, qui avait pour ville principale l'antique Rothomagus, Rouen, était peuplée de tribus plus anciennes. Cette terre riche et féconde connaissait les prémices de la christianisation. Saint-Ribert évangélisa la région dieppoise, Saint-Valéry parti de Leuconnaüs en Picardie pour convertir une portion de la côte d'Albâtre...
C'est durant cette époque du pré-Moyen-Age et de la pré-normannité, qu'un site agricole longeant une des principales voies romaines de la presqu'île du peuple des Calètes, idéalement situé entre la mer toute proche et la puissante cité des Véliocasses, Rouen, allait devenir le lieu d'une histoire riche et passionnante.
A cette époque de la fin du septième siècle, alors que les abbayes "séquaniennes" étaient plus puissantes de jour en jour, le site agricole en question appelé Cresciaco, intéressa Saint-Lantberg, abbé de la magnifique abbaye de Fontenelle, fondée par le célèbre Saint-Wandrille.
Le nom de Cresciaco fait référence très logiquement à une ferme où l'on élève des troupeaux. Cette ferme en question dûe avoir une origine antique. Le Chemin des Fées, ancienne voie romaine, appelée ainsi par les gens de la contrée doit y être pour quelque chose. En effet, ce chemin stratégique, le plus court et le plus direct entre la Manche et Rouen, était parsemé de postes avancés tels des forteresses en milieu boisé. C'est donc cette antique ferme qui donna à notre village le nom de Cressy, construit un peu plus en recul de ce Chemin des Fées..."
Cresciaco va devenir le refuge du plus grand trésor que la future Normandie n'ai jamais connu. La suite prochainement!
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