mercredi 7 décembre 2011

ILLUMINONS CRESSY!

Pour cette fin d'année 2011, les Cressois sont invités à illuminer de mille couleurs notre beau village de Cressy.
Tous les foyers qui auront fait l'effort d'illuminer leur maison ou leur jardin, recevront lors des voeux du maire, début janvier 2012, un bon pour une galette des rois!

dimanche 13 novembre 2011

LE 11 NOVEMBRE 2011 EN IMAGES

Comme maintenant depuis plusieurs années, le 11 novembre 2011 fut commémoré à Gonneville-sur-Scie puis à Cressy. A cette occasion, Francis Letellier de Cressy a été décoré de la médaille du Djebel.
Voici cette journée en images:

URIELL LEMARCHAND, ARTISTE CRESSOISE

Voici le site de notre artiste locale qui vient d'être créé:
www.uriell76.blogspot.com
en lien sur ce site!

mercredi 2 novembre 2011

LE TALUS CAUCHOIS

Les talus plantés appelés "fossés", donnent au paysage cauchois sa spécificité, et constituent un riche patrimoine naturel actuellement menacé.Ces "fossés" présentent aujourd'hui de nombreux intérêts paysagers, culturels, hydrauliques et biologiques qui justifient leurs réhabilitations.Protéger du vent du plateau, abriter les propriétés d'un rideau d'arbres, gérer les eaux de ruissellement, préserver la biodiversité locale: restaurer ou créer un talus cauchois est un véritable projet en faveur de l'environnement et du paysage.Ce talus était essentiellement réservé aux clos-masures. Plantés d'arbres de hauts-jets, tels que le hêtre, le chêne, le frêne, le charme ou le chataîgnier, ces levées de terre hautes d'environ 1,50 mètres sont bordées de deux fossés creux, d'où l'appelation de "fossé cauchois".

Ces talus disparaissent à grande vitesse dans le pays de Caux. Si nous ne faisons pas un effort de sauvegarde ou de réhabilitation, dans quelques années le pays de Caux ne sera plus qu' un vaste plateau ouvert, au paysage sans intérêt.


Les talus sont parsemés d'espèces de fleurs importantes ainsi, ils permettent de préserver une flore locale et la faune qui va de paire. Ainsi, nous pouvons y rencontrer la jacinthe des bois, la digitale pourpre, la violette, l'anémone sylvie...
Aujourd'hui, les propriétaires n'ayant pas de corps de ferme peuvent recréer des talus sur le poutour de leur parcelle en y adaptant les végétaux. Des haies libres d'essences locales agrémentés de quelques arbres peuvent y prendre place.
A Cressy, le village était parsemé de ces talus, notamment autour des corps de ferme et des clos-masure. Mais, il ne reste que peu de talus cauchois dans notre village. Ces dernières années, des efforts de replantations de rideaux d'arbres ont été vus.
 Nous devons faire un geste pour que notre village s'intègre parfaitement au plateau, et pour que la commune soit protégée des vents. Nous donnerons ainsi un aspect paysager plus naturel à Cressy. Préférons celà aux haies de conifères taillées, qui ressemblent à des murs et qui n'ont aucun effet naturel.Aujourd'hui à Cressy, grâce à la carte communale, si un talus cauchois ou un rideau d'arbres est enlevé du paysage à cause de l'âge des arbres..., un talus ou une replantation est vivement envisagée afin de conserver le paysage du village. Nous ne pouvons plus faire n'importe quoi et heureusement!
Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le site du CAUE: www.caue76.org


                                                            

QUI ETAIT OLIVIER DAUCHEZ?

Olivier Dauchez ne fut pas Cressois, mais sa dernière demeure fut Cressy.
En fait,
 ce jeune homme fut inhumé dans le cimetière de notre village par ses camarades en juin 1940. Sa tombe se trouve toujours au pied du clocher. Il faut savoir que sa dépouille ne s'y trouve plus, car elle fut transportée dans un cimetière militaire.Il fut sous-lieutenant au 18ème chasseur à cheval, et il fut mortellement blessé au combat de Saint-Germain-sur-Eaulne le 9 juin 1940.Ce jeune homme a été sacré chevalier de la légion d'honneur et décoré de la croix de guerre.
Si la tombe est toujours présente dans le cimetière de Cressy, c'est parce que le 13 décembre 1946, lorsque R. Dauchez, frère d'Olivier Dauchez, remercia la municipalité pour l'entretien de cette tombe; le conseil municipal emmené par Maurice Dumesnil, décida d'offrir gratuitement la concession à perpétuité. Celà fut un beau geste de mémoire! Sinon qui connaîtrait à Cressy le nom d'Olivier Dauchez

dimanche 30 octobre 2011

QUE S'EST-IL PASSE A CRESSY DE 1900 A 1945?

  • En 1901, le conseil de Fabrique est composé de messieurs Couteux Narcisse (curé de Saint-Hellier et desservant de la paroisse de Cressy), Gamard Albéric, Hecquet Théophile (président), Hue Alphonse, Rasset Pierre, Allain Emile (maire) et Gosse Frédéric.
  • En 1905, Cressy compte 240 habitants.
  • En 1905, le conseil municipal se compose de messieurs Emile Allain (maire), Osmont, Peltier, Planage, Dragée, Raillot, Auvray et Mulot. En cette année, le président de la Fabrique est Louis Hue. Il faut bien dire que la Fabrique perd peu à peu de sa crédibilité, et que la fin de ce système approche.
  • Le 3 septembre 1905 a lieu l'installation de l'abbé Doublet Célestin, ancien vicaire de Montville, comme curé de Cressy. Installation faite par l'abbé Lefèvre, curé-doyen de Bellencombre, en présence du curé de Saint-Hellier. Monsieur Allain, maire, est également présent ainsi que le conseil municipal et une assistance assez importante. Les paroissiens semblent satisfais d'avoir un prêtre attitré vivant dans la paroisse. Mais depuis, l'arrivée de ce curé, et ce jusqu'en 1907, l'assistance aux offices est faible.
  • En 1906, la commune compte 233 habitants.
  • En 1908, Prudence Gervais, bienfaitrice de la paroisse, fait redorer le Christ de la croix du cimetière.
  • Le 21 septembre 1915, l'abbé Doublet, arrivé en 1905, décède à Cressy. Il est inhumé dans le cimetière de Cressy. Sa tombe existe toujours de nos jours.
  • Durant la première guerre mondiale et pendant l'Entre-Deux-Guerres, la paroisse est desservie par l'abbé Delaunay, curé de Cropus.
  • Le 21 septembre 1924, vente de gré à gré à monsieur Bouteiller, marchand de bois à Auffay, de 10 ormes et de 5 frênes situés sur les fossés de cour presbytérale, et situés autour de la mare du presbytère.
  • En 1926, Cressy compte 191 habitants.
  • En 1926, afin de protéger l'église de la foudre, un paratonnerre est installé par l'entreprise Grener de Paris. En cette année, le conseil municipal est composé de messieurs Dragée (maire de 1919 à 1936), Gricourt, Dumesnil, Contremoulin, Iger, Vallée, Auvray, Allain, Planage et Leclerc.
  • En 1928, 700 bottes de foin sont faites sur le seul herbage de la masure presbytérale. 400 bottes sont vendues à Albert Contremoulin et le reste à Maxime Bouteiller.
  • En 1930, l'abbé Masurier arrive comme curé de Cressy. Il sera ensuite curé de Saint-Paër. L'abbé Masurier est un musicien émérite et il chante parfaitement le grégorien. 
  • En 1930, le préau de l'école est construit par Jérôme Planage.
  • En 1932, le conseil municipal se compose de messieurs Gaston Dragée (maire), Maurice Dumesnil, Jules Vallée, Augustin Planage, Arthur Leclerc, Albert Contremoulin, Maurice Bouteiller, Louis Iger, Jules Gricourt et Maxime Bouteiller.
  • Le 10 mars 1934, les murs du presbytère sont réparés par l'entreprise Lemercier et Blondel.
  • Le 19 mai 1935 ont lieu les élections municipales. Monsieur Gaston Dragée est réélu maire. Son principal adversaire est Maurice Dumesnil. Mais près d'un an plus tard, le 20 avril 1936, monsieur Dragée démissionne de sa fonction. Maurice Dumesnil est ému pour le remplacer.
  • En novembre 1935, une lampe extérieure à la porte de l'église est installée et le poële est réparé. Puis, le conseil municipal achète un lot de 10 blouses et 5 paires de galoches pour 300 francs, chez monsieur Antor de Cressy, pour les élèves les plus indigents.
  • En 1935, voici quelques artisans et commerçants de Cressy: Augustin Planage (menuisier), Iger (boulanger), Bouteiller (agriculteur), Bréant (domestique), Jean Hurpin (apiculteur), Jérôme Planage (charpentier), Marie Planage (couturière), Lasgi (charbonnier)...
Café-épicerie de Cressy, près de l'école dans les années 1920
  • La Seconde Guerre Mondiale éclate. Cressy se trouvant près des blockaus de Fréval, à Cropus, va subir des souffles de bombardements. Ainsi, le presbytère et l'église vont en subir des conséquences.
  • En 1936, Cressy compte 226 habitants.
  • Le 24 avril 1937, l'école compte 56 élèves.
  • En 1942, lorsque les Allemands sont à Cressy, le couvre-feu est fixé à 22 heures. Ils partiront de Cressy cette même année. Ils auront occupé principalement le presbytère. Aussi, les Allemands réquisitionnent l'école. Alors, les élèves passant leur certificat d'études font classe dans l'ancien four à pain de la ferme Bouteiller, aujourd'hui situé chez monsieur Lhuillery. Ce petit bâtiment fera ensuite office d'hôpital pour la Croix-Rouge, pour soigner les blessés.
  • Le 1er septembre 1944, Cressy comme toutes les communes de la région altifagienne, est libérée de l'occupation.
  • En octobre 1944, les Américains sont à Cressy. Ils ont posé leur camp de base dans la ferme occupée par la famille Bouteiller. Ils y resteront 2 mois.
  • En 1945, René Morisse est le cantonnier du village.
  • Le 18 mai 1945, Maurice Dumesnil est réélu maire et Augustin Planage est élu premier adjoint.
  • En octobre 1945, suite aux élections municipales, des attaques écrites d'une contenance assez dure de la part de monsieur Dragée, sont destinées à monsieur Dumesnil, maire, pour des raisons non-répertoriées. Les habitants de Cressy sont depuis la Révolution, connus pour leur passion dans le débat.

ARTICLE DU PARIS NORMANDIE DU 28 OCTOBRE 2011

lundi 24 octobre 2011

LES ESSENCES LOCALES

Vous voulez planter des arbres, des arbustes, une haie, dans votre jardin.
Vous voulez que ce jardin s'intègre tout naturellement dans le paysage cressois?

Alors, il vous faut planter des essences locales. Planter des végétaux poussant naturellement dans notre région, c'est s'investir pleinement à la sauvegarde de notre très bel environnement. De plus, ces végétaux sont acclimatés à notre région, alors ils pousseront sans effort, ni sans grand entretien.

Voici la liste des essences locales:
Aubépines, acacia, alisier torminal, aulne à feuille en coeur, aulne blanc, aulne glutineux, bouleaux, bourdaine, buis, cerisier à grappes, cerisier de sainte-lucie, charme, châtaignier, chêne pédonculé, chêne rouge, chêne rouvre, cormier, cornouiller sanguin, cornouiller mâle, coudrier ou noisetier, cystise, érable champêtre, érable plane, érable pourpre, érable sycomore, frêne, fusain d'europe, hêtre, hêtre pourpre, houx, if, marronnier, merisier, nerprun purgatif, noyer noir, noyer royal, orme, peuplier blanc, peuplier tremble, prunellier, prunier myrobolan, saule blanc, saule marsault, sorbier des oiseleurs, tilleul, viorne lantane, viorne obier.
A vos pelles et à vos bêches!!!

HISTOIRE DE DEUX APICULTEURS DE CRESSY

Voici un petit bout de l'histoire commune de deux personnages que sont Jean Hurpin et Maurice Bouteiller, ayant tous les deux une passion commune: l'apiculture!

Le 19 juillet 1919, Maurice Bouteiller créé avec son ami Jean Hurpin, puis avec L.Vaillant, Adrien De Bosmelet, Neveu, Tendreau, Niel et Mambré, le syndicat des apiculteurs de Haute-Normandie. Ils étaient 8 à l'hôtel du Soleil d'Or à Auffay.
Soixante ans plus tard, en 1979, dans le même immeuble en face de l'Hôtel de Ville, ils sont 368 assis. Les bancs de la mairie et ceux de l'église toute proche ont été réquisitionnés. Plus de 80 personnes resteront cependant debout à l'extérieur.

Maurice Bouteiller nous a légué son récit concernant ses débuts avec Jean hurpin. Ils partaient ensemble des journées entières à bicyclette à la chasse aux abeilles et non pas à la chasse aux essaims! Cela se passait avant la première guerre mondiale. Maurice Bouteiller, déjà curieux et ami de tout ce qui touche à la nature, s'intéressait au rucher du voisin de ses parents: Jean Hurpin. Avec leur accord, ce bonhomme en culotte courte enfourchait son vélo et suivait le Maître, les jours de congé ou de vacances d'été bien sûr!
Tous deux étaient précédés de Clairon, le chien de monsieur Hurpin, ils commençaient la tournée des fermes. A l'époque la plupart possédaient un rucher ou quelques ruches, généralement en paille. L'abeille faisait partie de la maison.

Certains se rappellent sans doute de la toile de fond du centre de Cressy aynt d'un côté la petite église Notre-Dame entourée de son cimetière, de l'autre les arbres qui ont longtemps accueilli les essaims de Jean Hurpin.

Quelle belle histoire!